Un grand bonjour mapomme depuis l'Uruguay où on se pèle les alibofis.
job, je réponds à ta question :
Tout depuis le début m’a semblé bizarre et inepte.
Une ministre de la Santé qui parait-il savait mais ne dit pas, dont l’époux, habitué du laboratoire de Wuhan, est noyé dans des conflits d’intérêts.
L’affaire des masques, rocambolesque du début à la fin, avec un clown adepte du pyjama qui explique qu’il faut être polytechnicien pour savoir porter un masque.
Des frontières que l’on ne ferme pas à temps.
Un confinement qui tarde et devient dictatorial.
Des amendes ubuesques qui pleuvent sur des gens dans la merde et qui ne gagnent plus rien.
Des prisonniers qu’on relâche dans la nature, pendant que les cons qui bossent et paient leurs impôts sont confinés.
Des vieillards qu’on abandonne.
Un mec brillant (une éminence internationalement reconnue dans son domaine), cohérent et qui a des couilles (son épouse – une des rarissimes jolies filles de l’amphithéâtre – était dans la même année que moi à la Faculté de la Timone) qui propose un traitement d’urgence cohérent, et qui est dénigré par nombre ses pairs influents, sous prétexte qu’il aurait dû réaliser (en « temps de guerre »...) des essais prospectifs, randomisés en double aveugle… On croit rêver !
Un essai au nom prétentieux de "Discovery" qui essaie de légitimer des molécules coûteuses qui n'ont jamais démontré quelque bénéfice que ce soit – tant contre le VIH que le virus ébola – qui part lamentablement en vrille.
Des médias aux ordres, virulents, qui racontent n’importe quoi.
Un nouveau ministre de la Santé, neurologue de son état – qui a dû sauter quelques chapitres d’épidémiologie en maladies infectieuse – qui interdit une molécule parce que dénigrée hâtivement dans un article bidon paru dans une revue dite prestigieuse, et qui ne s'excuse même pas.
Des politiciens inquiets qui mettent tout en œuvre pour s’autoamnistier, et qui maintenant essaient de récupérer n’importe quel prétexte fallacieux pour fourvoyer le peuple légitimement en colère. Quand on est responsable, on est toujours coupable !
Une curieuse pandémie dont les tenants et aboutissants laissent perplexe…
Des conséquences économiques, sociales et "antilibertaires" dont on se souviendra longtemps.
Et j’ai dû en oublier... Bref, l’absence totale de tout bon sens chez de soi-disant responsables dont la mission principale est de savoir anticiper, mais surtout de prendre de bonnes décisions à temps.