Bricofire
XLDnaute Impliqué
Bonjour tout le monde,
Ayant été amené à contruire des macros croisées pour lier les archives des facs d'histoire et de lettres (facile avec un TCD), je vous livre une trouvaille...
Dans les temps anciens, pour s'assurer que quelqu'un était bien décédé, l'usage voulait qu'une personne en charge de cette vérification morde violemment un des doigts de pied de la victime --- généralement le gros orteil. Si rien ne se passait, la personne était déclarée morte. C'est donc de là que vient l'appellation de 'croque-mort'. Cette fonction de 'croque-mort', qui était en fait comme une vraie charge - comme les bourreaux - se transmettait de père en fils depuis la nuit des temps.
Or, un jour, il arriva une catastrophe : le dernier 'croque-mort', bien qu'ayant eu de nombreux enfants, n'avait aucun garçon. Sa fille aînée reprit donc sa charge. Mais, voilà que la première victime qu'elle eut à traiter était un homme qui avait eu une grave maladie. La gangrène l'avait en partie gagné et on lui avait coupé les deux jambes jusqu'à la hauteur des cuisses. La jeune fille examina la situation et mordit donc - avec tendresse et précaution - le premier membre inférieur qu'elle put trouver.
Ce fut à cette époque - et très précisément dans ces circonstances - que l'on passa de l'expression de 'croque-mort' à celle de « pompe funèbre ».
Comme quoi, où va se 'nicher' le vocabulaire
Bonne nuit,
Brico
Ayant été amené à contruire des macros croisées pour lier les archives des facs d'histoire et de lettres (facile avec un TCD), je vous livre une trouvaille...
Dans les temps anciens, pour s'assurer que quelqu'un était bien décédé, l'usage voulait qu'une personne en charge de cette vérification morde violemment un des doigts de pied de la victime --- généralement le gros orteil. Si rien ne se passait, la personne était déclarée morte. C'est donc de là que vient l'appellation de 'croque-mort'. Cette fonction de 'croque-mort', qui était en fait comme une vraie charge - comme les bourreaux - se transmettait de père en fils depuis la nuit des temps.
Or, un jour, il arriva une catastrophe : le dernier 'croque-mort', bien qu'ayant eu de nombreux enfants, n'avait aucun garçon. Sa fille aînée reprit donc sa charge. Mais, voilà que la première victime qu'elle eut à traiter était un homme qui avait eu une grave maladie. La gangrène l'avait en partie gagné et on lui avait coupé les deux jambes jusqu'à la hauteur des cuisses. La jeune fille examina la situation et mordit donc - avec tendresse et précaution - le premier membre inférieur qu'elle put trouver.
Ce fut à cette époque - et très précisément dans ces circonstances - que l'on passa de l'expression de 'croque-mort' à celle de « pompe funèbre ».
Comme quoi, où va se 'nicher' le vocabulaire
Bonne nuit,
Brico