M
Marc
Guest
Bonjour le Forum,
Devant vos témoignages et marques de sympathies (que je lui ai remis), et dont elle vous remercie, la femme, pardon l'épouse de Jean (car il ne disait jamais 'ma femme' parlant d'elle, mais 'mon épouse') m'a donné le texte qu'il a lui-même rédigé pour le jour de ses obsèques (il était très croyant) et d'après elle, ce fut son dernier passage devant l'ordinateur, en me disant qu'il ne désirait laisser à personne d'autre la charge de le faire.
J'ai utilisé le speudo Papy novice en mémoire de lui, mais je ne sais pas quel était son code d'accès.
DANS TES BRAS SEIGNEUR.
La vie est semblable à une bougie allumée et que la flamme s’éteint ; Lorsqu’elle nous quitte, la colombe (notre âme) s’envole. La mort est une échéance inéluctable. Nous la craignons, elle nous angoisse : on aimerait tellement vivre le plus longtemps possible. On aimerait tant qu’elle nous prenne d’un coup, sans la voir arriver. La souffrance de la maladie, les derniers moments, l’arrachement à tous ceux que nous aimons, tout nous fait peur. Etre témoin de la mort de ceux qui nous sont chers est très souvent une terrible épreuve. Elle nous renvoie à notre propre mort et aux questions qui nous hantent. Pourquoi la mort ? Qui l’a faite ? Sur quoi débouche-t-elle ? Est-elle une fin absolue ?
Derrière ces questions se profile le désir de vivre, le besoin radical d’être heureux dans l’amour, de vivre cet amour. Dans les évangiles, la mort est très présente. Il y a celle de Lazare, l’ami de Jésus, celle de la fille de Jaïrus. A chaque fois, on voit combien Jésus est touché, il pleure Lazare, compatit avec les familles. Il fait revenir à la vie : “elle dort” “Lazare, lève-toi !”
Et puis il y a sa propre mort tant redouté : “Seigneur, fais que ce calice s’éloigne de moi.”
Les récits de la passion ne nous épargnent rien de ce douloureux calvaire. Comme un grand malade qui jour après jour s’éteint, Jésus, meurt lentement, dans les souffrances les plus atroces, entouré de sa famille et de ses amis. “Mon Dieu ? mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?” Mais les Evangiles soulignent aussi l’intense dignité de cette mort. Jésus en impose par son courage et par la vérité dont il témoigne : “Vraiment cet homme était le fils de Dieu” dira le centurion . Cette manière de mourir est plus qu’une invitation à l’espérance. C’est l’ultime témoignage de celui qui savait vers où la mort le conduisait. Il y a dans la mort de Christ, la certitude d’une secrète victoire. Cette certitude est celle des chrétiens, c’est-à-dire de ceux qui ont reçus Jésus comme Sauveur.
Naître pour mourir. L’idée pourrait être abjecte si la particularité de l’homme n’était pas, justement d’avoir pleinement conscience de sa mort. Au cours des siècles, les cultures et les religions ont sans cesse réfléchi à cette question, révélant autant de visions d’un “au-delà” que de manières de vivre le deuil. Parfois seulement symboliques, les attitudes adoptées dans ces moments sont souvent porteuses de l’essence même des religions. En substance, la mort n’est pas un drame.
Ce que l’espérance apporte aux croyants, c’est la promesse de nouveaux lendemains. Dans les faits par contre, la situation de deuil est vécue très différemment selon que l’on est juifs, musulmans, chrétiens ou encore bouddhistes ou hindouistes.
Même si le corps n’est pas exclusivement composé de chair, cette dernière est un élément qui asservit l’homme et le pousse au péché. En prenant un corps de chair, le Verbe incarné en a restauré la dignité fondamentale. Ce qui amène l’apôtre Paul à dire : “Glorifiez Dieu par votre corps. ” Mais tous les cadres que peuvent offrir les religions sur ce sujet sont souvent bouleversés par les conditions dans lesquelles la mort intervient.
Les religions qui peuvent sembler hors du temps par leur aspect théologique, se trouvent confrontées à la nature profonde de l’homme. Qu’en sera-t-il dans quelques années, alors que les progrès de la médecine repoussent les limites du corps humain ? Sans doute les religions pourront-elles encore proposer à l’humanité la réponse qui manque toujours à la question : Que se passe-t-il après la mort ?
La Bible, pour le chrétien “né de nouveau” est sans ambiguïté à ce sujet et l’espérance est en Jésus !
Certains diront où penseront en leur for intérieur : Si seulement Dieu pouvait parler. Mais Dieu parle, savons-nous seulement l’écouter ?
Au Sinaï, Dieu parla à Moïse et aux Israélites. Des coups de tonnerre, des éclairs et un son de trompe de plus en plus puissant précédaient et accompagnaient la Parole de Dieu (Exode 19).
Des siècles plus tard, le prophète Elie retourne à la même montagne de Dieu ; là il revit l’expérience de ses ancêtres : Ouragan, tremblements de terre et feu, et il se tient prêt à écouter Dieu lui parler dans le tonnerre. Mais le Seigneur n’est pas dans les phénomènes traditionnels de sa puissance. Quand cesse le grand bruit, Elie entend “un bruit de fin silence” et alors Dieu lui parle (1 Roi 19). Dieu parle-t-il à voix forte ou dans un souffle de silence ?
Faut-il prendre comme modèle le peuple réuni au pied du Sinaï ou le prophète Elie ?
C’est probablement une fausse alternative. Les phénomènes terribles qui accompagnent le don des dix commandements soulignent leur importance. Garder les dix commandements ou les rejeter est une question de vie ou de mort. Qui voit un enfant courir devant une voiture qui passe a bien raison de crier aussi fort qu’il le peut. Dans des situations analogues, des prophètes ont annoncé la Parole de Dieu de manière à faire tinter les oreilles. Des paroles dites à voix forte se font entendre, elles impressionnent, mais nous savons bien qu’elles ne touchent guère les cœurs. Au lieu d’un accueil, elles rencontrent la résistance.
L’expérience d’Elie montre que Dieu ne veut pas impressionner, mais être compris et accueilli. Dieu a choisi “une voix de fin silence” pour parler. C’est un paradoxe : Le silence de Dieu Parle.
Quand la parole de Dieu se fait “voix de fin silence”, elle est plus efficace que jamais pour changer nos cœurs, nous en avons fait l’expérience. L’ouragan du mont Sinaï fendait les rochers, mais la parole silencieuse de Dieu est capable de briser les cœurs de pierre les plus endurcis. Pour Eli lui-même, le soudain silence était probablement plus redoutable que l’ouragan et le tonnerre.
Les manifestations puissantes de Dieu lui étaient dans un certain sens, familières. C’est le silence de Dieu qui déconcerte, car il est si différent de tout ce qu’Elie connaissait jusque là. Le silence nous prépare à une nouvelle rencontre avec Dieu. Dans le silence, la parole de Dieu peut atteindre les recoins cachés de nos cœurs. Dans le silence, elle se révèle “plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit. ”
Faisons silence à notre tour et cessons de nous cacher devant Dieu, et la lumière de Christ pourra nous atteindre, nous guérir et transformer même ce dont nous avons honte. L’Eternel Dieu, à glorieusement pourvu au salut des hommes par son Fils, Jésus-Christ. Il l’offre à tous gratuitement, mais l’homme sa créature, reste responsable de son acceptation ou de son rejet. Cependant, sachons que “Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. ” Tous les hommes et toutes les femmes sont destinés à être sauvés, mais tous ne veulent pas répondre à cet appel. Quelle tragédie ! Ne soyons pas comptés parmi ceux à qui Jésus, dira un jour : “Vous n’avez pas voulu venir à moi pour avoir la vie. ” Ce jour-là, la porte de la grâce sera définitivement fermée. Dieu offre à quiconque le désire sincèrement, le salut, la paix, la joie, pour chacun avec lui-même, par son Fils Jésus, le Sauveur du monde. Quelle chance nous avons !
Chantons au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles. Sa main a sanctifié son Fils bien-aimé, son bras puissant l’a glorifié. Le Seigneur a fait connaître son salut, aux yeux de tous il a révélé sa justice. En ce grand jour le Seigneur a envoyé sa grâce, la nuit a retenti de sa louange. Voici le jour que le Seigneur a fait, jour de triomphe et jour de joie. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Seigneur est Dieu, sa gloire a resplendi à nos yeux. Que les cieux se réjouissent et que la terre exulte, que jubile la mer avec ses habitants, que fleurissent les plaines et chantent les forêts !
Mes frères, mes sœurs, que le Seigneur Jésus-Christ, notre bien-aimé vous garde dans ses voies, mais surtout, surtout, que vous demeuriez toujours avec lui, jusqu’à ce, qu’à votre tour, il vous appelle et vous prennent près de lui, lorsqu’à vous aussi il dira : Viens. Béni soit son Nom !
Merci à tous les médecins qui ont eu au cours de ma vie, la charge de me secourir, de me protéger et de me sauver ? Merci à tous les chirurgiens qui mettent en pratique le fabuleux don que Dieu leur a donné. Merci à tous les anesthésistes dont beaucoup ont eues des sueurs froides pour me ramener à la vie. Merci à tous les personnels soignants dans leurs diversités pour leur gentillesse et leur dévouement.
A Louisette, ma bien-aimée sur cette terre, mon épouse devant Dieu et devant les hommes, je lui dis très simplement devant vous, réunis auprès d’elle, ici aujourd’hui : Merci.
Merci pour tout l’amour que tu m’as témoigné. Merci d’avoir accepté de partager ta vie avec moi. Merci pour tout le bonheur que tu m’as donné sans compter. Merci pour tes silences, oh combien éloquents. Merci de m’avoir toujours épaulé, d’avoir toujours été près de moi dans les moments difficiles, et Dieu sait qu’il y en a eus. Merci pour les enfants que tu m’as donnés. Merci pour tout ce que j’ai oublié.
A mes enfants et petits enfants que j’ai chéris tendrement, vous que j’ai aimés, pas toujours comme je l’aurai souhaité, ni surtout comme vous l’auriez désiré ; Je vous en conjure avec force, puissance et amour : Ne repoussez pas indéfiniment l’amour de Jésus ; Pour vous aussi, Christ est mort sur la croix. Il est, Lui seul, LA PORTE que nous devons tous franchir et je sais qu’IL est là !
Devant vos témoignages et marques de sympathies (que je lui ai remis), et dont elle vous remercie, la femme, pardon l'épouse de Jean (car il ne disait jamais 'ma femme' parlant d'elle, mais 'mon épouse') m'a donné le texte qu'il a lui-même rédigé pour le jour de ses obsèques (il était très croyant) et d'après elle, ce fut son dernier passage devant l'ordinateur, en me disant qu'il ne désirait laisser à personne d'autre la charge de le faire.
J'ai utilisé le speudo Papy novice en mémoire de lui, mais je ne sais pas quel était son code d'accès.
DANS TES BRAS SEIGNEUR.
La vie est semblable à une bougie allumée et que la flamme s’éteint ; Lorsqu’elle nous quitte, la colombe (notre âme) s’envole. La mort est une échéance inéluctable. Nous la craignons, elle nous angoisse : on aimerait tellement vivre le plus longtemps possible. On aimerait tant qu’elle nous prenne d’un coup, sans la voir arriver. La souffrance de la maladie, les derniers moments, l’arrachement à tous ceux que nous aimons, tout nous fait peur. Etre témoin de la mort de ceux qui nous sont chers est très souvent une terrible épreuve. Elle nous renvoie à notre propre mort et aux questions qui nous hantent. Pourquoi la mort ? Qui l’a faite ? Sur quoi débouche-t-elle ? Est-elle une fin absolue ?
Derrière ces questions se profile le désir de vivre, le besoin radical d’être heureux dans l’amour, de vivre cet amour. Dans les évangiles, la mort est très présente. Il y a celle de Lazare, l’ami de Jésus, celle de la fille de Jaïrus. A chaque fois, on voit combien Jésus est touché, il pleure Lazare, compatit avec les familles. Il fait revenir à la vie : “elle dort” “Lazare, lève-toi !”
Et puis il y a sa propre mort tant redouté : “Seigneur, fais que ce calice s’éloigne de moi.”
Les récits de la passion ne nous épargnent rien de ce douloureux calvaire. Comme un grand malade qui jour après jour s’éteint, Jésus, meurt lentement, dans les souffrances les plus atroces, entouré de sa famille et de ses amis. “Mon Dieu ? mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?” Mais les Evangiles soulignent aussi l’intense dignité de cette mort. Jésus en impose par son courage et par la vérité dont il témoigne : “Vraiment cet homme était le fils de Dieu” dira le centurion . Cette manière de mourir est plus qu’une invitation à l’espérance. C’est l’ultime témoignage de celui qui savait vers où la mort le conduisait. Il y a dans la mort de Christ, la certitude d’une secrète victoire. Cette certitude est celle des chrétiens, c’est-à-dire de ceux qui ont reçus Jésus comme Sauveur.
Naître pour mourir. L’idée pourrait être abjecte si la particularité de l’homme n’était pas, justement d’avoir pleinement conscience de sa mort. Au cours des siècles, les cultures et les religions ont sans cesse réfléchi à cette question, révélant autant de visions d’un “au-delà” que de manières de vivre le deuil. Parfois seulement symboliques, les attitudes adoptées dans ces moments sont souvent porteuses de l’essence même des religions. En substance, la mort n’est pas un drame.
Ce que l’espérance apporte aux croyants, c’est la promesse de nouveaux lendemains. Dans les faits par contre, la situation de deuil est vécue très différemment selon que l’on est juifs, musulmans, chrétiens ou encore bouddhistes ou hindouistes.
Même si le corps n’est pas exclusivement composé de chair, cette dernière est un élément qui asservit l’homme et le pousse au péché. En prenant un corps de chair, le Verbe incarné en a restauré la dignité fondamentale. Ce qui amène l’apôtre Paul à dire : “Glorifiez Dieu par votre corps. ” Mais tous les cadres que peuvent offrir les religions sur ce sujet sont souvent bouleversés par les conditions dans lesquelles la mort intervient.
Les religions qui peuvent sembler hors du temps par leur aspect théologique, se trouvent confrontées à la nature profonde de l’homme. Qu’en sera-t-il dans quelques années, alors que les progrès de la médecine repoussent les limites du corps humain ? Sans doute les religions pourront-elles encore proposer à l’humanité la réponse qui manque toujours à la question : Que se passe-t-il après la mort ?
La Bible, pour le chrétien “né de nouveau” est sans ambiguïté à ce sujet et l’espérance est en Jésus !
Certains diront où penseront en leur for intérieur : Si seulement Dieu pouvait parler. Mais Dieu parle, savons-nous seulement l’écouter ?
Au Sinaï, Dieu parla à Moïse et aux Israélites. Des coups de tonnerre, des éclairs et un son de trompe de plus en plus puissant précédaient et accompagnaient la Parole de Dieu (Exode 19).
Des siècles plus tard, le prophète Elie retourne à la même montagne de Dieu ; là il revit l’expérience de ses ancêtres : Ouragan, tremblements de terre et feu, et il se tient prêt à écouter Dieu lui parler dans le tonnerre. Mais le Seigneur n’est pas dans les phénomènes traditionnels de sa puissance. Quand cesse le grand bruit, Elie entend “un bruit de fin silence” et alors Dieu lui parle (1 Roi 19). Dieu parle-t-il à voix forte ou dans un souffle de silence ?
Faut-il prendre comme modèle le peuple réuni au pied du Sinaï ou le prophète Elie ?
C’est probablement une fausse alternative. Les phénomènes terribles qui accompagnent le don des dix commandements soulignent leur importance. Garder les dix commandements ou les rejeter est une question de vie ou de mort. Qui voit un enfant courir devant une voiture qui passe a bien raison de crier aussi fort qu’il le peut. Dans des situations analogues, des prophètes ont annoncé la Parole de Dieu de manière à faire tinter les oreilles. Des paroles dites à voix forte se font entendre, elles impressionnent, mais nous savons bien qu’elles ne touchent guère les cœurs. Au lieu d’un accueil, elles rencontrent la résistance.
L’expérience d’Elie montre que Dieu ne veut pas impressionner, mais être compris et accueilli. Dieu a choisi “une voix de fin silence” pour parler. C’est un paradoxe : Le silence de Dieu Parle.
Quand la parole de Dieu se fait “voix de fin silence”, elle est plus efficace que jamais pour changer nos cœurs, nous en avons fait l’expérience. L’ouragan du mont Sinaï fendait les rochers, mais la parole silencieuse de Dieu est capable de briser les cœurs de pierre les plus endurcis. Pour Eli lui-même, le soudain silence était probablement plus redoutable que l’ouragan et le tonnerre.
Les manifestations puissantes de Dieu lui étaient dans un certain sens, familières. C’est le silence de Dieu qui déconcerte, car il est si différent de tout ce qu’Elie connaissait jusque là. Le silence nous prépare à une nouvelle rencontre avec Dieu. Dans le silence, la parole de Dieu peut atteindre les recoins cachés de nos cœurs. Dans le silence, elle se révèle “plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit. ”
Faisons silence à notre tour et cessons de nous cacher devant Dieu, et la lumière de Christ pourra nous atteindre, nous guérir et transformer même ce dont nous avons honte. L’Eternel Dieu, à glorieusement pourvu au salut des hommes par son Fils, Jésus-Christ. Il l’offre à tous gratuitement, mais l’homme sa créature, reste responsable de son acceptation ou de son rejet. Cependant, sachons que “Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. ” Tous les hommes et toutes les femmes sont destinés à être sauvés, mais tous ne veulent pas répondre à cet appel. Quelle tragédie ! Ne soyons pas comptés parmi ceux à qui Jésus, dira un jour : “Vous n’avez pas voulu venir à moi pour avoir la vie. ” Ce jour-là, la porte de la grâce sera définitivement fermée. Dieu offre à quiconque le désire sincèrement, le salut, la paix, la joie, pour chacun avec lui-même, par son Fils Jésus, le Sauveur du monde. Quelle chance nous avons !
Chantons au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles. Sa main a sanctifié son Fils bien-aimé, son bras puissant l’a glorifié. Le Seigneur a fait connaître son salut, aux yeux de tous il a révélé sa justice. En ce grand jour le Seigneur a envoyé sa grâce, la nuit a retenti de sa louange. Voici le jour que le Seigneur a fait, jour de triomphe et jour de joie. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Seigneur est Dieu, sa gloire a resplendi à nos yeux. Que les cieux se réjouissent et que la terre exulte, que jubile la mer avec ses habitants, que fleurissent les plaines et chantent les forêts !
Mes frères, mes sœurs, que le Seigneur Jésus-Christ, notre bien-aimé vous garde dans ses voies, mais surtout, surtout, que vous demeuriez toujours avec lui, jusqu’à ce, qu’à votre tour, il vous appelle et vous prennent près de lui, lorsqu’à vous aussi il dira : Viens. Béni soit son Nom !
Merci à tous les médecins qui ont eu au cours de ma vie, la charge de me secourir, de me protéger et de me sauver ? Merci à tous les chirurgiens qui mettent en pratique le fabuleux don que Dieu leur a donné. Merci à tous les anesthésistes dont beaucoup ont eues des sueurs froides pour me ramener à la vie. Merci à tous les personnels soignants dans leurs diversités pour leur gentillesse et leur dévouement.
A Louisette, ma bien-aimée sur cette terre, mon épouse devant Dieu et devant les hommes, je lui dis très simplement devant vous, réunis auprès d’elle, ici aujourd’hui : Merci.
Merci pour tout l’amour que tu m’as témoigné. Merci d’avoir accepté de partager ta vie avec moi. Merci pour tout le bonheur que tu m’as donné sans compter. Merci pour tes silences, oh combien éloquents. Merci de m’avoir toujours épaulé, d’avoir toujours été près de moi dans les moments difficiles, et Dieu sait qu’il y en a eus. Merci pour les enfants que tu m’as donnés. Merci pour tout ce que j’ai oublié.
A mes enfants et petits enfants que j’ai chéris tendrement, vous que j’ai aimés, pas toujours comme je l’aurai souhaité, ni surtout comme vous l’auriez désiré ; Je vous en conjure avec force, puissance et amour : Ne repoussez pas indéfiniment l’amour de Jésus ; Pour vous aussi, Christ est mort sur la croix. Il est, Lui seul, LA PORTE que nous devons tous franchir et je sais qu’IL est là !