Des personnes se disant bien informées racontent à qui veut l'entendre que mon seul fait d'arme en la matière fut la soutenance d'une thèse (inédite et aujourd'hui perdue, hélas) sur la confection industrielle du cocktail Molotov, la nuit du 6 au 7 mai 1968 dans l'amphithéâtre de la faculté des Sciences que je fréquentais à l'époque. On dit aussi que le jury ne put malheureusement terminer sa délibération qui fut dispersée vers quatre heures du matin par des chimistes dissidents lourdement armés, spécialistes de la grenade lacrymogène et, accessoirement, de la matraque de type bidule...